18/04/2012
Vive la chanson ! et la reprise...
Comédienne chanteuse en 4 temps ...mais dans une même soirée,
et c'est jeudi vendredi samedi à l'Essaïon, à 20 heures pile !
http://www.valeriemischler.com/rubrique.php?...
Hier, c'était la finale de Vive la Reprise, avec Clarika "reprisée"..
Grand Prix à "Je Rigole"
Programmation Esprit Frappeur - Lutry (Suisse)
Programmation AMJA Angers
Vus et applaudis il y a une quinzaine de jours
http://resistancechanson.hautetfort.com/tag/andoni+iturrioz
Prix du public, plus programmation à Barjac 2013, Emilie Cadiou
Prix de l'ADAMI : Emilie Marsh
Prix de la SACEM : Evelyne Gallet
Programmation Edito Musiques / XX° Théâtre : Emilie Marsh & Evelyne Gallet
Programmation Ecoutez-Voir - Stavelot (Belgique) : Evelyne Gallet
Prix de l'UNAC : Noah Lagoutte (avec Frédéric Bobin)
Résidence A Thou Bout d'Chant : Bastien Lanza
Programmation ACP Manufacture Chanson : Cocofka
et un concert final du flamboyant Jérémie Bossone,
http://www.jeremiebossone.com/
Pour mémoire:
18:04 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (0) | Tags : vive la reprise, clarika, je rigole, emilie cadiou, emilie marsh, evelyne gallet, jérémie bossone, centre de la chanson, noah lagoutte | | | Facebook | Imprimer | |
16/04/2012
Concours Allain LEPREST
Concours d'écriture en hommage à Allain Leprest dans le cadre du festival 'Ménil-Fest 2012' présenté par l'association 'Le Printemps de Ménilmontant'.
Le concours est ouvert à tous.
Cette année nous demandons aux participants de nous envoyer un texte poétique à dire ou à chanter qui devra contenir les dix mots suivants :
dégueulasse , missel, bois, verre, chiche, mer, clocher, mater, train et tambouriner,
tous familiers du dictionnaire personnel d'Allain et emblématiques du vocabulaire de ces chansons.
Contraintes : pas plus de 3000 signes (espaces compris)* en vers libres... ou non.
Présentation : fichier Word, marges normales, Police Time New Roman, format 12.
Un seul texte par participant à renvoyer avant le 30 avril minuit :
- par mail à: prixallainleprest@gmail.com
- par courrier (le cachet de la Poste faisant foi) à l’adresse suivante : Les Chansonniers, 113 Boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris avec la mention "Prix Allain Leprest".
- par message privé sur le Facebook du "Prix Allain Leprest"
Un jury composé de professionnels du monde de la musique, de la poésie, ainsi que d’habitants de Ménilmontant, sera chargé d’élire les lauréats du concours qui auront l’opportunité de dire ou de chanter leur texte sur la scène centrale du festival. Le jury, dans l’esprit de l’écriture d’Allain, sera particulièrement sensible à la musicalité intrinsèque des textes et à la qualité et à l’originalité des images.
Un fascicule regroupant les textes des participants sera par ailleurs édité en marge du festival.
Pour plus d'information, se rendre sur la page Facebook du "Prix Allain Leprest".
Poètes, à vos papiers, vos cerveaux, vos stylos...
10:22 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (3) | Tags : leprest, concours, menilmontant | | | Facebook | Imprimer | |
07/04/2012
Le Chanteur de jazz, Al Jolson
Al Jolson, The jazz singer , par Duke Paddington
On en a raconté des balivernes sur Al Jolson, ce blanc qui se maquille en noir, sous entendu, pourquoi ne pas avoir engagé un vrai nègre ? Alors voilà : Al Jolson - Asa Yoelson sur l'acte de naissance - est né dans la ville de Srednik, (en Lituanie) de parents juifs, Moshe Reuben Yoelson et Naomi Ettas Cantor.
Quand il est question du premier film parlant, il faut se souvenir que le « parlant » était une aberration pour la plupart des producteurs. Parce que le langage muet était universel, Laurel qui se gratte le crâne en signe de perplexité, c'est compréhensible de Chicago à Pékin. Mais Hardy qui dit « You rascal, you ! » c'est beaucoup moins parlant à Aubervilliers ou à Novosibirsk. Passer au parlant, c'est un gros pari. Pour lequel on s'appuie sur l'artiste le plus populaire des Etats-Unis. Al Jolson est une méga-vedette du music-hall, et un film musical, c'est un succès populaire garanti.
Toutefois, les producteurs sont prudents, ils veulent un film chanté, sans vrais dialogues, il y a toujours les panneaux qui donnent des indications. Ce sera quand même le premier film avec des scènes chantées dont les voix sont synchronisées avec les images*. Le scénario du film est adapté d'une pièce à succès: «Le chantre Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jackie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.. Quelques années plus tard, Jackie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. » On voit donc que c'est une histoire de juif qui chante une musique de nègre.
Faut dire que pour les WASP de la bonne société de Boston, les juifs, les nègres, c'est la même engeance, ce qui a créé des liens finalement.
On a parlé de l'accident du glissando dans « Rhapsody in blue », là aussi il y a un accident décisif, les producteurs à l'origine ne veulent pas de dialogues, mais lors de la chanson Blue Skies, Al Jolson se lance dans une improvisation non prévue dans le scénario : un dialogue avec sa mère. Cette intervention impromptue a convaincu et donné le départ des vrais films parlants, conçus avec dialogues.
On peut ajouter en passant qu'Al Jolson a été le premier Fou chantant, (film The singing fool) et dans ce film, il y a le fameux « Sonny Boy,» cette ballade mélancolique, un des standards américains les plus célèbres, premier disque vendu à 3 millions d'exemplaires que tout postulant chanteur se doit de mettre à son répertoire.
Al Jolson a été le premier très grand artiste de scène, chaque personne avait le sentiment qu'il ne chantait que pour elle. La naissance du cinéma parlant dans ces conditions, c'est très américain, une sorte de pari improbable, je ne sais pas si en Europe ça aurait marché … Les producteurs sont parfois rigides et bornés, mais il suffit d'un aventurier... Et le cinéma parlant est né de la rencontre d'un chanteur juif avec la musique nègre.
And the show must go on.
* d'où le « clap » la claquette qui sert à synchroniser le son et l'image.
** pour les chanteurs maquillés, c'est plutôt aux « minstrels » qui faisaient des tournées avec des blancs grimés en noir pour chanter les musiques de nègres. Car bien entendu, la bonne société avait du mal à fréquentes des vrais nègres, mais des similis, ça pouvait aller..
08:31 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (1) | Tags : chanteur de jazz, al jolson, jazz singer, film, sonny boy; | | | Facebook | Imprimer | |