19/03/2012
La Bastille reprise et rendue en bon état...
Il était 17 h, et avant le discours de Mélenchon, un héraut trompette pour annoncer …
Attention, ça va commencer ...
Trompettes de la renommée, vous êtes très bien embouchées...
Mais avant vers 14 h quelques jeunes créatures gracieuses et dansantes abordent le passant,
Tu veux ou tu veux pas?
d'autres font de l'intergénérationnel et en chantant, la femme est l'avenir de la république...
On s' donne la main, on fait la ronde. Et chacun peut en profiter.
et elles se sont mobilisées très jeunes, car la valeur n'attend pas le nombre des bougies sur le gâteau,
On nous dira qu’on a tort de chanter
La fraternité et la liberté,
Que tout cela ne sert à rien,
Que ce n’est pas encore pour demain
Et pourtant dans le monde
Les enfants nous répondent
Et pourtant dans le monde...
et à ce sujet, en parlant d'anniversaire, il y en avait un qui avait du monde autour de lui,
J’suis trop petit pour me prendre au sérieux
Trop sérieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie...
et tout ça était très souriant, plein de regards complices, dans une bonne humeur générale,
Gracias à la vida, merci l’existence
Pour chaque musique, pour chaque poème
Pour le chant des peuples qui brisent leurs chaînes
Pour le chant d’un seul qui brise le silence
Et devient pour tous un chant de délivrance.
avec comme un air de Révolenchon pour des lendemains qui chantent,
Même si c’est moi qui chante
À n’importe quel coin de rue,
Je veux être utile
À vivre et á rêver.
et tout ça sous le regard intéressé et du Leïca de la presse internationale et photographique,
Le monde a la beauté du regard qu'on y pose
Le jardin de Monet, le soleil de Renoir
Ne sont que le reflet de leur vision des choses
Dont chacun d'entre nous peut être le miroir
et avec le sourire d'une autre jeune Marianne d'une France battante,
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France
et en coda,
Amis soyez toujours l'ombre d'un bateau ivre
Ce vieux rêve têtu qui nous tenait debout
Peut-être vivrons-nous des lambeaux d'avenir.
Les chansons étaient de Brassens, Zanini, Christine Sèvres, Moustaki, Higelin, Herbert Pagani, Julien Clerc, Yves Duteil, Jean Ferrat, et pour la coda, Jean Vasca.
Photos ©NGabriel 18-3-2012
Post-scriptum, entre les drapeaux, les canettes rouges Coca (et non coco) il y avait comme un souffle qui murmurait entre Nation et Bastille,
Vous êtes là êtes-vous là?
Grand Guy, Jacquot, Riton, Paula
Julien la mouche et Petit Lu
Frangins que l’absence traverse
Etes-vous là? Vous êtes là
Dans vos guenilles de gala
Le smoking de vos trente-cinq heures
Pauvre bistrot bel opéra
Je reviens suspendre mes bras
A vos cous de merles moqueurs
avec deux "L", allez, salut Allain, sacré coco...
Commentaires
Il s'en souviendra de ses huit ans le p'tit lou ! mais où donc était Nini peau de chien ?
Ces photos sont celles de la France que j'aime, celle de la fraternité et aussi celle des chanteurs qui accompagnent de quelques couplets ces sourires de tous les âges qui nous remettent l'espoir au coeur . . . Oui, c'est bien le printemps qui revient .
Écrit par : Danièle | 20/03/2012
Pas vu de Nini Peau d'chien clairement identifée, mais d'après la foule, y a pas que l'quartier qui s'a amené au coin du canal ...
Quand le soleil brille
Dans ses cheveux roux,
L' géni' d' la Bastille
Lui fait ses yeux doux,
Et, quand a s' promène,
Du bout d' l'Arsenal,
Tout l' quartier s'amène
Au coin du canal.
Écrit par : Norbert Gabriel | 20/03/2012
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