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12/03/2012

C'était hier, et c'est demain ...

C'était hier, samedi à 16 h15

« Made in Place de Clichy » avec Le Cheval d'Or en guest star, raconté par le truculent et pétillant Gilles Tcherniak. Avec dans l'honorable assemblée quelques uns des vétérans qui ont vécu, construit, fait vivre cette page d'histoire de la chanson. Une bande de jeunes des années 55-60 qui ont gardé la flamme de la jeunesse vivace et vivante car l'âge ne fait rien à l'affaire, avec ceux-là, quand on est jeune, c'est pour la vie.

 made in place clichy.jpgMade in Place de Clichy est une association dont le but est d'animer le quartier, de créer de l'entraide, de la solidarité et de la convivialité entre les habitants : en organisant toutes sortes d'évènements, fêtes, spectacles, sorties, repas, échanges de savoirs et de services,

Et l'apéro littéraire : rencontre des écrivains avec leurs lecteurs , débats animés, signature des livres à la Librairie de Paris, ou au Bar Cyrano comme pour cette rencontre avec Gilles Tcherniak.

Pour son histoire « Derrière la scène » quand cette scène devenait chambre à coucher après le spectacle. Vous aurez le plaisir de vivre ces moments d'enfance, derrière la scène, dans son joli livre témoignage. En bref, il faut savoir que Le Cheval d'Or était une vraie salle de spectacle, avec rideau rouge et maître de cérémonie, le baratineur Petit-Bobo, présentant les artistes au programme: Anne Sylvestre, Ricet-Barrier, Devos, Pauline Julien, Pierre Richard, Suc et Serre, Pierre Etaix, Christine Sèvres... Ce n'était pas un appartement aménagé, mais une vraie salle de spectacle avec couchage de nuit pour la famille Tcherniak. Cette histoire de Gilles Tcherniak, le fils du Cheval d'or, il faut la découvrir dans son parcours de vie « Derrière la scène » (chez L'Harmattan)

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Dans lequel, on retrouvera aussi Boby Lapointe, à l'honneur également à travers la réédition fac similé texto de son opus de 1958 ;

 

made in place de Clichy 024  takati takité 12-03-2012 17-31-50 2242x2129.jpg« Les 12 chants d' 1 imbécile heureux »

 

où on peut lire le rythme particulier que ce poète expert mathématicien du rythme bi-binaire mettait dans ses chansons.

Petit chef d'oeuvre au prix exceptionnel de 5 €, pour un bokado, c'est un bokado !

Boby Lapointe, repéré par François Truffaut qui était un familier des lieux. Comme Georges Brassens...

 

Vous le voulez ? Voyez ici au-pays-de-boby@orange.fr

 

Pour le livre de Gilles Tcherniak, c'est là : g.tcherniak@wanadoo.fr

et pour Made in Place de Clichy et ses activités, www.madeinplaceclichy.com

 

Je rigole 557 trio AAA3  20-02-2012 22-25-55.jpg

C'est ce soir, lundi « Je Rigole »

à l'Espace Christian Dente, mais ce sera plein,

donc réservez pour lundi prochain

http://www.manufacturechanson.org/espace_cd/programme.php

ou un des lundis suivants, c'est de la bonne … (chanson, bien sûr !)

 

 

C'est demain, mardi :

Maya Barsony, au Sentier Des Halles, il doit rester quelques places, ne tardez pas,

en prélude au printemps, la thérapie de groupe maya b 1.jpgmusicale, avec surprises et invités pour

« Monter Âmoureuse » c'est une bonne médecine douce, avec forte probabilité d'accoutumance, et ça ne peut pas faire de mal.

Si vous n'êtes pas parigot, nobody is perfect, suivez la piste, ou les pistes, elle passera un jour ou l'autre par chez vous...

www.mayabarsony.com

 

arthur H 2 AA.jpget suivez aussi Arthur H, à Paris en mars

 

14 mars : Concert Baba Love au Casino de Paris.

 

31 mars : L’Or Noir au Théâtre de l’Odéon.

 

Et partout en France, Tournée Baba Love :

Auguri

www.auguriproductions.com

et plus si affinités http://www.arthurh.net/

 

 

C'est après demain : Mercredi, 14 Mars à 20h45

flyer-carte blanche.jpg

 

Carte Blanche à Claudia Meyer (et Marc Benabou) spectacle de fuego avec invités et surprises, une indiscrétion nous fait savoir que Jim Bauer qui a fait une entrée éblouissante le mois dernier sur cette scène du ScopClub (ex cabaret La Tête de l'Art) sera présent...

 http://www.claudia-meyer.fr/actualite.html?PHPSESSID=5de21548f7a1bb40ecc97d084976c635

 

 

C'est aussi demain, après demain, et plus ...

quelque part en France

Serge Utgé-Royo  - Mardi 13 mars 2012   à 21 h à Bourges (18)  boby lapointe,gilles tcherniak,le cheval d'or,maya barsony,arthur h,claudia meyer,jim bauer,chanson,cabaret,place de clichy

dans le cadre du Printemps des poètes (14e édition)  La Soupe aux choux  ● 15, rue Jean Girard ● 18000 Bourges   accompagné par Léo Nissim (piano) & Jean My Truong (percussions).

-Vendredi 16 mars 2012 à 20 h 30 à Chabeuil (26)

 Centre cultureChemin Pré-aux-Dames 26120 Chabeuil   avec Léo Nissim (piano), Jean My Truong (percus), Jack Ada (guitares).

 - Samedi 17 mars 2012 à 20 h 15 à Saint-Étienne (42)   Théâtre libre  48, rue Désiré Claude 42100 Saint-Étienne   avec Léo Nissim (piano).

www.utgeroyo.com

 

Pour la suite, et pour ceux qui auront raté la séance, quelques nouvelles de ces soirées ici même dans quelques jours .

Norbert Gabriel

 

20:18 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (1) | Tags : boby lapointe, gilles tcherniak, le cheval d'or, maya barsony, arthur h, claudia meyer, jim bauer, chanson, cabaret, place de clichy | | |  Facebook |  Imprimer | | | |

05/03/2012

Gilbert Bécaud, "la première idole"

 

Le baladin protéïforme

 becaud 2 souriant.jpg

 

 

 

Mes mains dessinent dans le soir

La forme d'un espoir

Qui ressemble à ton corps


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C'était au début des années 50, 1952-53, avant d'être catalogué comme référence énergétique du courant scénique électrique, Bécaud nous a fait rêver avec cette chanson d'une sensualité suggestive, « Mes mains » un peu auparavant il avait interprété une chanson plus sombre, chantée aussi par Edith Piaf, « Les croix « 

 

Mon Dieu qu'il y en a des croix sur cette terre
Croix de fer, croix de bois, humbles croix familières
Petites croix d'argent pendues sur des poitrines
Vieilles croix des couvents perdues parmi les ruines

Et moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Immense croix de plomb vaste comme l'amour
J'y accroche le vent, j'y retiens la tempête
J'y prolonge le soir et j'y cache le jour...

 

et il enflamme les bals avec « Quand tu danses.. »

 

Quand tu danses, danses, danses devant moi
Je sens mon coeur qui bat
Au rythme de tes pas
Quand tu danses, danses, danses devant moi
Je sens la vie, la vie qui va
Et je pense, pense, pense que jamais
Jamais tu ne devrais t'arrêter de danser
Alors danse, danses, danse devant moi
Je t'en supplie, n'arrête pas


Dans ma tête en feu
Je sens peu à peu
La folie qui m'envahit
Et me trouble les yeux
Et je ne vois plus
Que tes jambes nues
Sarabande de légende
Monde merveilleux
Tes yeux
 

D'emblée le jeune compositeur a trouvé une des très grandes plumes poétiques humanistes avec qui il fera un parcours exemplaire, Louis Amade. Et dès le début, Bécaud a sa quadrilla d'auteurs de haut vol, Amade, Aznavour, Delanoë, Vidalin qui vont lui donner une palette textuelle d'une richesse exceptionnelle. Le tout allié à son talent de compositeur et à celui de showman, voilà tous les éléments fondateurs d'une carrière hors du commun. La plupart des chroniqueurs situent l'explosion Bécaud avec l'Olympia 54, c'est un symbole fort, et un événement que Bruno Coquatrix a bien valorisé, mais je dois à mon oncle, Pierrot Grilli, (de Pierre-Bénite) musicien d'avoir découvert Bécaud avant 1954, merci tonton d'avoir donné à entendre à un gone de 10-11 ans  « Quand tu danses » ou « C'était mon copain » une de ces chansons aux mots simples et forts, dans laquelle on perçoit, même à 11 ans, un drame sous jacent. Gilbert Bécaud a été en effet la première idole, et sans doute la seule à avoir une palette artistique aussi élargie. Quand il fait un spectacle-rétrospective de sa carrière, ce fut deux soirées alternées, Rouge et Bleu, une seule soirée n'aurait pas suffi.

becaud,chanson,idole,olympia

Depuis les années de l'envol vers la gloire, le panorama des succès de Bécaud est impressionnant, et c'est surtout avec des formidables chansons-spectacles qu'il impose un flamboiement de rocker qui aurait intégré la poésie de Trénet, l'intuition scénique de Montand, et la richesse du pianiste de Varsovie. Personne n'a comme Bécaud construit ces chansons fresques qui vont de La vente aux enchères, à L'indien, en passant par La Corrida, avec des chemins de traverse poético-surréalistes, Croquemitoufle, et son chef d'oeuvre « L'Opéra d'Aran ». Qui a eu du mal à s'imposer, un chanteur de variété qui compose un opéra, c'est pas sérieux m'sieur-dames... Mais si Gershwin a dû attendre 60 ans pour que « Porgy and Bess » soit reconnu aux USA comme opéra, si Bechet a dû venir en France pour que son ballet « La nuit est une sorcière » soit créé, L'Opéra d'Aran a subi un purgatoire moins long, et les scènes du monde entier l'ont accueilli du vivant de l'auteur. Monsieur 100 000 volts, pourquoi pas ? Mais c'est plutôt 100 000 étoiles qu'il a semées dans le ciel de la chanson.

'BECAUD, la première idole' livre de Kitty Bécaud et Laurent Balandras, avec beaucoup de documents, manuscrits, photos, met en images ce parcours de vie d'un homme qui a tout vécu à fond, de François Silly à Gilbert Bécaud, c'est plusieurs vies qu'on découvre, qui n'ont pas commencé  en 1954 avec un Olympia fracassant, c'est en 1944, quelque part dans les maquis de Haute Savoie qu'on trouve quelques uns des actes fondateurs de sa personnalité. Ce livre vous donnera envie d'en savoir plus, de réécouter ces moments formidables comme « la vente aux enchères » qui commence et se termine comme la folle complainte de Trénet, léger ou burlesque, puis grave ou tragique, avec la mort du héros, à vous de voir... Mais un héros qui meurt debout.

Last but not least, avec la mode des étiquettes qui sévit avec ses effets réducteurs, signalons que par quelques chansons Bécaud a été chanteur de gauche avec sa communiste Nathalie, chanteur de droite gaullo-réac avec « Tu le regretteras » peut-être monarchiste en fréquentant la cour d'Angleterre, et sans doute impérialiste US avec ses liens fréquents avec les Etats Unis. Insurgé, enragé avec « L'indien » cosmopolite avec « Mustapha Dupont ».

Donc un homme libre. Un baladin, qui a serpenté sur les routes, qui était-il dans son costume bleu, un funambule ou un elfe qui écoute et met dans son piano ses rythmes amoureux de la vie, comme un oiseau de toutes les couleurs.

 

Norbert Gabriel

 

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© Editions Didier Carpentier  

www.editions-carpentier.fr/

 

Et moi au milieu
Qui ne sais pas très bien
Où sont enterrés mes aïeux
Et moi au milieu

Mon sang est-il rouge
Ou blanc ou bleu
P' t' êt' les trois, Mustapha

 

 et ne  ratez surtout pas sa vente aux enchères...  avec Monsieur Pointu

 

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   http://www.youtube.com/watch?v=dlOwrH5HjOc


et le formidable  'L'indien'

sur un texte de Maurice Vidalin


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http://www.dailymotion.com/video/x7buxy_gilbert-becaud-l-...


02:35 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (1) | Tags : becaud, chanson, idole, olympia | | |  Facebook |  Imprimer | | | |

22/02/2012

Je rigole !

« Je rigole » première soirée à La Manufacture Chanson, lundi 20 Février 2012

 

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Trio qui fait vivre toute la palette des émotions à travers ses compositions et interprétations jouant sur toute la gamme des sentiments. De la rage et de l'amour, de l'humour et de la passion incandescente de ceux qui vont au plus profond de l'humain, sans concession chamallow. Et avec le regard affûté du vieux père Hugo dans ses « Choses vues » et chantées en mode majeur, celui qui a inspiré les troubadours visionnaires. Le poète est un prophète qui voit plus loin que l'horizon, un enragé de la vie, un inventeur d'utopie, ce chemin inexploré, mais peut-être possible.

Ce qui brille dans le regard des enfants, c'est la vie.... Vierge d'elle même.(Andoni Iturrioz)

Avec quelques images attrapées ce lundi 20 Février à La Manufacture Chanson, j'ai emprunté ce qu'ont écrit d'autres compagnons d'admiration, et que je partage sur le fond et la forme.

Norbert Gabriel

"JE RIGOLE.
Merde, un artiste !
Enfin je veux dire, pas qu’un chanteur (de plus).
Je veux dire un illuminé qui veut marier la tendresse et les avions de chasse, la chanson et le free jazz, l’intime et l’Apocalypse, Lisa Portelli et les purges de locomotives anciennes, le flamenco et la symphonie shamanique, Leonard Cohen et le Velvet Underground,… ta mère et la pute (non je rigole !).
Je veux dire un malade mental dont la folie perfectionniste pour l’imperfection parfaite me rend presque jaloux.
Je veux dire un vieil indien de 70 ans qui exulte en tapant dans les mains comme un enfant de 4 ans quand il est content de mon travail, après avoir fait les 100 pas pendant des heures dans mon studio.
Je veux dire un enthousiaste (présence de Dieu en soi en ancien grec, si je me souviens bien).
Je veux dire un pirate avec qui j’ai eu le plaisir de naviguer à vue pendant quelques mois, lui et son équipage étrange et disparate.
Je veux dire de vrais textes (!), je veux dire l’harmonie des contraires, je veux dire un rire, je veux dire JE RIGOLE !
Il y a tout ça dans l’album, vous verrez et vous l’entendrez je vous le jure !
J’en frissonne en l’écrivant.


Bertrand Louis


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Contrebasse : Xuan Lindenmeyer Chant, guitare : Andoni Iturrioz Clarinettes, Jean-Brice Godet


 

Je rigole 559  Andoni portrait 20-02-2012 22-29-14.jpg« Andoni Iturrioz a dans son bagage de baladin la tendresse et la passion des grands. Si ses racines plongent sans réticence dans la tradition qui nous nourrit tous, il déploie toute l’arborescence de son talent dans l’impertinence et la modernité.

Il le fait avec force, avec foi, sans oublier la pincée d’humour sans laquelle il manque aux œuvres une des couleurs essentielles de la vie.

(Claude Lemesle)

 

L'univers de Je rigole. se dessine en dégradé de ténèbres, du gris anthracite au noir le plus sombre. Pourtant la musique bien vivante joue avec les touches de couleurs, éclairant le tableau d'une vivacité qui parie sur le contrepoint pour animer la scène. Le résultat est convaincant, à la hauteur du talent des musiciens, qui varient les ambiances. »

THE FRENCH TOUCH, Janvier 2010

 « Andoni, c’est le vent du voyage… l’âme des semelles de Rimbaud à l’aube du XXIe siècle. Fils de Chris Marker et fou de Louis-Ferdinand Céline, il vous dessine une chanson comme le Petit Prince caresse un mouton… qui ne rentrerait pas dans le rang. »

Eric Guilleton


"Je rigole"

à la Manufacture Chanson jusqu'au 9 Avril, vaut mieux réserver, conseil d'ami...

 

http://www.myspace.com/jerigoleandoni/shows


14:34 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (2) | Tags : je rigole, chanson, andoni iturrioz | | |  Facebook |  Imprimer | | | |