Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/08/2014

Les divas de la calomnie...

 

médisance1.gifC'est en duo que les voix se sont accordées pour interpréter cet air célèbre, du Barbier de Séville, car la musique ne saurait être en marge de ce débat.

La calunnia è un venticello
Un’auretta assai gentile
Che insensibile, sottile,
Leggermente, dolcemente,
Incomincia, incomincia a sussurrar.
Piano, piano, terra terra,
Sottovoce, sibilando,
Va scorrendo, va scorrendo
Va ronzando, va ronzando

Nell’orecchie della gente
S’introduce, s'introduce destramente
E le teste ed i cervelli
Fa stordire e fa gonfiar.
Dalla bocca fuori uscendo
lo schiamazzo va crescendo,
mais c'est mieux en version chantée, voilà : https://www.youtube.com/watch?v=s1FaoSK-638

 facebook-diffamation-securi.jpg

Avec ce préambule, entrons dans la danse, il y a quelques jours des amies de la chanson, et des artistes, ont fait chorus sur le thème, citons (copié-collé) pour ne pas trahir les propos, ni l'esprit, ni la forme: C..... B...­-H....: Tu n'es pas sans ignorer, M....-­J., que nombreux sont les "lèche-­culs" qui préfèrent avoir un papier sur ce site (et qui parfois paient pour ça) plutôt que de prendre position franchement et ouvertement pour qui que ce soit et pour quelque cause que ce soit. Pourquoi restreins-­tu ce message important et juste, à tes "amis" FB plutôt que de l'afficher à tout le public de FB?

" Ce site " -Nos Enchanteurs- sur lequel j'ai publié plus de 250 chroniques, albums, spectacles, livres, serait donc complice de petites vilaines collusions avec des artistes prêts à toutes les complaisances pour avoir un papier. Une première observation portera sur ce qui est soit un lapsus, soit un contresens (ou une confusion de la pensée?) « Tu n'es pas sans ignorer... » signifie stricto sensu, qu'on ignore... Vous n'êtes pas sans savoir chers lecteurs que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Et là, le doute subsiste. Qu'est-ce que M....-J. ignore ? Ou pas ??

Ce qui ne fait aucun doute en revanche, c'est que ces propos, qui se sont murmurés à Barjac, et se colportent «entre amis FB» selon des sources diverses etc, entrent de plain-pied dans la calomnie et la diffamation. Si le sens de cette phrase ainsi formulée est ambigü, ce qui le sous-tend l'est beaucoup moins. Parmi les artistes souvent chroniqués d'Anne Sylvestre à Zebda, en passant par Bernard Joyet, Céline Caussimon, Dominique Dimey, on peut dérouler l'alphabet, ce sont de potentiels lèche-culs, comme dit la dame. Ce sont aussi des dégonflés qui ne s'engagent pas... Chacun se reconnaîtra, ou pas, mais globalement, c'est pas l'amour des artistes qui transparaît dans cette évaluation. Il est évident qu'Anne Sylvestre n'a pas vraiment besoin de mes plumitives admirations, d'ailleurs qui en a vraiment besoin ? Des artistes émergents qui seraient soutenus par un plumiteux indigent ? Par une sorte de parasite médiocre qui fait son prétentieux en babillant sur des quasi inconnus, c'est sans doute vrai du point de vue de dame C..B.-H; d'autres ont créé des lieux militants pour la chanson «de parole» celle qui a le texte dru et tonique, celle qui a l'honneur de ne jamais paraître à la télévicon, et que je poursuis souvent de mes coupables assiduïtés.

Mais mon panache, pourrais-je paraphraser, c'est de n'avoir jamais été payé, manquerait plus que ça, je fais partie des ratés sympathiques, merci Robert  (mais gratuits) j'en suis bien conscient. Toutefois, j'ai du mal en entendre que les artistes que j'aime, que je connais, ou pas, seraient nombreux sur «ce site» à souscrire à des compromissions méprisables. En pointant la liste assez fournie, je suis perplexe, pas de lèche-cul dans mes virtuelles ou réelles relations.

Sauf à avoir des précisions et des noms pour éclairer le naïf que je suis, il me semble très clair que ces propos sont de la calomnie, ou de la diffamation. Peut-être les deux, elle sont sœurs dans l'abjection.

 Brève juridique :

 - La calomnie est une « critique injustifiée et mensongère, inventée avec le dessein de nuire à la réputation ou à l’honneur ». En ce sens c'est une notion proche de l'injure et de la diffamation

 - La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l'honneur d'une personne physique ou morale. La plupart du temps, il ne peut y avoir de diffamation que si l'accusation est appuyée par des contrevérités. Ce type d'infraction existe depuis le droit romain.

 

Un prochain sujet, relatif au respect des artistes sera peut-être consacré aux photographes mal élevés, qui passent outre le gentlemen agreement accepté, et que certain(e)s transgressent sans discrétion (par exemple, le gentil rappel d'Anne Sylvestre au Casino de Paris envers quelques sans-gênes du clic clac kodak). Mais ceci est une autre histoire.

PS; avant "ce site" il y a eu une revue web, de 2006 à 2012, qui a publié 200 ou 220 chroniques signées ejusdem farinae, autant de compromissions supposées?

 

 

MISE AU POINT

Les commentaires divers qui s'éloignent du sujet ne seront pas validés. Le point qui fait débat tourne autour des ressources éventuelles d'un site web, à accès gratuit. S'il est "gratuit" de faire une chronique album reçu en service de presse, sur un spectacle auquel on a été invité, il n'est pas gratuit d'aller faire un séjour sur un festival pour en faire le reportage. Soit, on s'autofinance, soit on n'y va pas, sauf à être un rentier cossu. Se pose donc la question de trouver des revenus. Dans l'ex Revue "Le Doigt dans l'oeil" il y avait des pages "le doigt dessus" qui étaient de l'info-reportage gratuit, pour informer d'une souscription, ou des activités d'un artiste en rapport avec son métier, ateliers d'écriture, résidence chanson, et toutes ces choses qui font la vie d'artiste parfois à côté de la scène. Ces rubriques ont trouvé leurs limites dans le fait qu'elles ne sortaient pratiquement jamais de Paris et de la zone de connaissance des chroniqueurs. Pour élargir à ce qui passe ailleurs, le publi-reportage aurait pu être une solution. En générant quelques revenus qui auraient pu "financer" quelques projets avec des reporters juniors par exemple, jamais concrétisés, car les frais engagés étaient à charge des animateurs.

Mais il n'y a jamais eu aucun paiement de quoi que ce soit sur quelqu'article ou chronique que ce soit sous quelque forme que ce soit.

Envisager des revenus liés à des encarts de pub, ou à des publi-reportages n'en est pas pour autant une compromission impliquant l'obligation de servir la soupe avec courtisanerie. Et de traduire ça comme "payer pour être chroniqués" relève de la diffamation.

Un quotidien gratuit doit bien trouver des ressources s'il veut évoluer. Depuis 2 ans, j'ai quelques projets à réaliser avec des lycéens, autour de la chanson, si quelqu'un souhaite apporter un financement, c'est prêt, mes moyens ne me permettent pas de les financer, je le regrette. Et si un artiste achète un publi reportage pour faire passer des infos sur ses activités, je serai ravi d'en faire éventuellement le sponsor de ces "reporters juniors". Ce n'est pas pour autant qu'il sera un lèche-cul qui paye pour être chroniqué dans Nos Enchanteurs.

Norbert Gabriel

 

 

21:12 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Norbert Gabriel | Commentaires (3) | | |  Facebook |  Imprimer | | | |